En tant qu’observateur de la vie publique, le KMF/CNOE Educations des citoyens ne peut rester sans rien dire au sujet de la situation dégradante de la vie quotidienne des citoyens malagasy actuelle. L’accroissement incessant de l’insécurité sut toutes ses formes nous incite à interpeller tous les responsables étatiques à assumer effectivement leur rôle. La population vit dans l’inquiétude et dans l’angoisse partout dans toutes les circonstances tant en milieu rural, en ville et même dans l’espace maritime. Aussi, le comble en est qu’au lieu de protéger la population, les forces de l’ordre se trouvent cités dans plusieurs dossiers sur les cas d’insécurité nonobstant l’existence de plus amples cas d’insécurité non-maîtrisés.
Citons, le cas d’Antsakabary, les attaques successives des camps des religieux, l’assassinat d’un prêtre, le kidnapping, les attaques de banditismes et criminels de toute nature, l’insécurité grandissante dans maintes localités du pays comme les Dahalo et qui se répandent allant jusqu’aux agglomérations, les cas de vindicte populaire etc. Tout compte fait, l’Etat malagasy doit regarder de près la question de l’insécurité car elle affecte le bon fonctionnement des diverses interactions des acteurs de la société. Aussi, l’insécurité nuit à l’harmonisation de la cohésion sociale, à la tranquillité publique ainsi qu’à la sécurité des différents acteurs de la vie étatique.
Pour ce faire, l’Etat malagasy, plus précisément le Président de la République- le Gouvernement ainsi que les Ministères respectifs dans le domaine, doit prouver par le biais d’actions tangibles en prenant des mesures drastiques nécessaires pour lutter contre l’insécurité, cela afin que la population puisse gagner la confiance des forces de l’ordre et agir librement sans contrainte. De toute évidence et en vertu de la loi, les forces de l’ordre doivent garantir la sécurité des biens et des personnes.